Vous avez dit Apithérapie ? Mais dites nous en plus !

Tout miel possède naturellement des propriétés antibactériennes liées entre autres à son osmolarité et à la production d’eau oxygénée. La glucose-oxydase, enzyme sécrétée par les glandes hypopharyngiennes de l’abeille, transforme le glucose présent dans le nectar en acide gluconique, avec libération d’eau oxygénée.

Mais les miels issus des fleurs de plantes ayant des propriétés antibactériennes, telles la lavande et surtout le thym (qui fournit une huile essentielle extraordinaire par sa puissance d’action et sa bonne tolérance), ont une activité antibactérienne encore plus forte.

Le travail du Professeur Descottes a largement dépassé le service de chirurgie viscérale du CHU de Limoges, puisque de plus en plus d’hôpitaux adhèrent aujourd’hui à ces protocoles de soins au naturel, et de plus en plus de maisons de retraite utilisent le miel de thym notamment dans la cicatrisation des escarres.

Les escarres sont provoqués par un blocage des vaisseaux sanguins détruisant les tissus sur une surface localisée.

Le miel aide l’élimination des tissus nécrotiques en produisant de l’eau oxygénée de façon naturelle. Celle-ci possède des propriétés anti-bactériennes et prévient les inflammations. Par ailleurs les sécrétions dues à la plaie sont nettoyées par le miel. Et celui-ci facilite la régénération du derme.

De plus, la viscosité du miel qui empêche son adhérence facilite le retrait du pansement appliqué sur une plaie.

Le taux de cicatrisation est considérablement amélioré, et le besoin de traitement antiseptique nettement réduit.


« Des abeilles et des hommes » Film documentaire réalisé en février 2013 par Markus Imhoof

SYNOPSIS ET DÉTAIL : Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible.
Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie.
Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes. Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »


« Les routes du miel » Livre aux Editions Hozhoni

Partout dans le monde, l’abeille accompagne l’homme depuis des millénaires. Cueilleur, éleveur ou voleur celui-ci s’ingénie partout à l’apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir. Et si on découvre aujourd’hui son rôle déterminant dans la propagation de la vie, l’approche des us et coutumes qui l’entourent devient aussi le plus passionnant des voyages.

http://www.lesroutesdumiel.com/eric-tourneret/


 » Guide des bonnes pratiques apicoles  » Livre aux Editions 

Destiné à tous les apiculteurs, quel que soit leur nombre de ruches et leur expérience, ce guide passe en revue les bonnes pratiques nécessaires à la gestion d’un cheptel et dans la miellerie (ou le laboratoire de gelée royale).

http://www.apiculture.net/livres-apiculture/2761-guide-des-bonnes-pratiques-apicoles.html


Sur le site internet de l’UNAF, vous trouverez un espace boutique où de nombreux livres sont en vente.

https://www.unaf-apiculture.info/boutique-et-librairie/

Un monde d’abeilles – Le dessous des cartes, ARTE.

Histoire et géographie des abeilles. « Le Dessous des cartes » explore le parcours de ces butineuses qui ont suivi l’être humain dans ses conquêtes de nouveaux espaces, tandis que celui-ci les mettait à son service. Parmi les millions d’espèces d’insectes qui nous entourent, les abeilles jouent un rôle à part : cire, miel et surtout pollinisation, elles remplissent une fonction essentielle pour nos productions agricoles.  Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.